vendredi 5 février 2010

Teinture végétale


baies de lierre

Tout a commencé avec les œufs de Pâques que j'ai teints dans mon enfance avec de la pelure d'oignon. Ils avaient une couleur marron magnifique (en y pensant, j'ai envie d'en refaire alors vers Pâques je vais mettre des photos d'oeufs). Mais après, comme j'aime beaucoup les couleurs vives et que je croyais qu'avec les plantes on obtient que des couleurs ternes et tristes, je les ai laissé tomber. Il est vrai qu'on trouve beaucoup plus de plantes qui teintent marron, jaune ocre et gris, mais il y en a qui donnent des nuances très intéressantes.
L'été dernier j'ai taché un chemisier blanc en le lavant ensemble avec une robe rouge (que je ne croyais plus dangereuse), alors j'ai décidé de le teindre avec des baies de sureau. Ces baies noires ont un jus pourpre très foncé qui donne, selon le mordant, une teinture bleu ou plutôt rose. D'abord, le chemisier est devenu gris bleuâtre. J'ai aimé la couleur mais je l'ai voulu un peu plus foncé - et en le remettant dans le bain, il est devenu rose pale, pour toujours. Il est assez joli et je suis contente de pouvoir le mettre mais du résultat, j'ai été plutôt déçue.
J'ai un livre excellent (malheureusement en hongrois) sur les plantes teinturières avec recettes et plein d'informations sur la teinture. Je vais l'utiliser souvent comme référence, je pense. Le livre explique qu'il y a une grande différence entre fibres d'origine animale (laine, soie) et végétale (coton, lin, chanvre) en ce qui concerne leur capacité d'absorber les teintures. Comme mon chemisier est en coton, je n'ai même pas attendu une couleur très forte, mais maintenant, en expérimentant avec la laine, je me rends vraiment compte de cette différence.

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