jeudi 4 novembre 2010

Moulins à vent/ Szélforgó

Je suis peut-être en décalage par rapport à la saison, mais je suis dans ma période moulin à vent pour le moment.
J'ai terminé le gilet qui est très agréable à porter et oui, le fruit jacquard s'est transformé en moulin...qui revient en guise de broche aussi.

Kissé időszerűtlenül, de beköszöntött a szélforgó-korszak. Szerencsére jó meleg van, télikabát helyett elég a kis kardigán, érett körte helyett forgómintával, és az élvezetek halmozása végett hasonló kitűzővel.

samedi 2 octobre 2010

Le retour de l'oignon/ A vöröshagyma visszatér

J'ai tricoté un gilet avec du fil bio. Coton superdoux de Katia, mais à la mercerie il y en avait que deux couleurs: écru et rose fuchsia. J'ai choisi une taille trop grande pour ce gilet écru, donc je l'ai offert et je recommence (il me le faut absolument!). Cette fois avec le coton bio de Schachenmayr. J'aime beaucoup le vert tilleul, mais pour m'amuser je compte faire des petits motifs, soit en jacquard, soit brodés à la fin. Les couleurs qu'on trouve en fil bio sont souvent pas assez variées. Alors j'ai quand même pris une pelote fushia avec l'intention de la teindre car j'ai trouvé sa couleur trop violente pour moi et pour le vert tendre. Avec la bonne vieille pelure d'oignon j'ai obtenu ces couleurs qui vont bien avec l'automne. Déjà en train de sécher mes petits échantillons m'ont fait penser à des poires alors je pense que c'est ce qu'elles vont devenir, des fruits.

Második nekifutás egy kardigánnak, ami elsőre túl nagy lett. Hogy el ne unjam magam, úgy gondoltam, most kis színes mintákat is kötnék(vagy hímeznék) bele. Biopamut-fonalból készül, ami sajnos elég kevés színben kapható. Nagyon tetszik ez a halványzöld, de szeretném feldobni valamivel. Viszont a ciklámen, amit találtam, szerintem túl erős színű. Így aztán elővettem a jó öreg hagymahéjat, és a fehér meg rózsaszín fonalcsomókból kis timsós pácolással ez kerekedett. Balról jobbra: az eredeti rózsaszín, majd sok, illetve kevés hagymával festve, aztán a (jobb szélső) fehér előbb kevés, később több hagymával, és a sokhagymás változat egy kis vasgáliccal. A száradó csimbókok érett körtékre emlékeztettek, talán meg is próbálom azzá alakítani őket, hímzett vagy jacquard formában.

mardi 28 septembre 2010

jeudi 19 août 2010

Bal(l)ade à Antibes

Photos de souvenir: mes perles feutrées enfin reconverties en pendentifs rigolos. Collection automne!

mardi 10 août 2010

Je joue à la marchande

Ça y est, j'ai commencé à faire les marchés avec mes produits. Je suis très contente de pouvoir exposer mes bijoux et jouets en vrai. Samedi 14 je serai au marché artisanal, place Palais de Justice à Nice.

vendredi 30 juillet 2010

Balle solitaire

Le premier article de la saison 2 du feutrage, pour m'y remettre. Avec la laine teinte cet hiver et des chutes du fil à tricoter.

lundi 26 juillet 2010

Ficelle+oignon+sulfate de fer


Voilà les ficelles toutes sèches. Les natures à droite pour voir la différence, celles aux oignons à gauche et puis au milieu mon deuxième essai, où j'ai rajouté un peu de sulfate de fer dans le bain teinturier. Avant ces ficelles-là avaient une belle couleur rouille (avant rinçage, bien sur), et le marron foncé qui s'est produit tout de suite m'a fait un peu peur. J'ai vite enlevé les pelotes du bain et elles ont maintenant cette couleur un peu verdâtre que je trouve pas mal finalement.

dimanche 25 juillet 2010

Ficelle+oignon

Cela fait un moment que je voulais essayer la teinture avec les ficelles, pour les tisser ou en faire des nœuds brésiliens après. Le moment est venu, parce que j'ai un projet qui semble se réaliser: une commande d'accessoires pour une pièce de théâtre. Je suis toute excitée alors j'ai fait un essai tout de suite: après mordançage à l'alun j'ai mijoté mes échantillons de ficelle dans une infusion de pelures d'oignon. Voilà le résultat:

Mes ficelles sont encore mouillées, leur couleur va forcément s'éclaircir en se séchant et plus se rapprocher de celle sur la première photo. A suivre...

Après le premier livre de teinture hongrois qui m'a donné envie d'expérimenter, j'en ai trouvé un deuxième, en anglais. Je le lis petit à petit, j'y trouve beaucoup d'informations, il y a des plantes différentes et des méthodes intéressantes bien que parfois avec des produits chimiques qui m'ont l'air assez nocifs.


lundi 19 juillet 2010

Nœuds brésiliens

Pas trés informatives ces photos, mais mon photographe ne m'a pas prévenu...et le résultat final du travail commencé au bord de la fontaine:
On ne voit pas vraiment les nœuds à cause des perles sur ce collier romantique. Il est agréable de travailler avec la ficelle fine de chanvre, et j'aime bien le contrast entre l'aspect rustique de la ficelle nature et la brillance et la vivacité des perles.
Version agrumes

vendredi 4 juin 2010

Sprang

J'ai découvert la technique sur un site de tissage excellent quand je cherchais des motifs pour tissage aux cartons. Elle me paraissait beaucoup trop compliquée. Mais il y a quinze jours j'ai trouvé des livres d'occasion sur l'artisanat avec photos et explications alors je me suis lancée, en me servant des deux sources. Mon filet à provisions crocheté l'été dernier est assez usé, c'est pour cela que je me suis décidée à le remplacer par un filet "sprang". C'est la deuxième tentative, le premier filet était trop irrégulier et bien que je m'en sers, c'est pas pour faire les courses...la serviette de plage est assez grosse pour ne pas passer à travers les trous. Et le sprang, contrairement au crochet, ne me fait pas mal aux doigts.

lundi 19 avril 2010

Tissage aux cartons



En feuilletant un beau livre sur les tissus coptes, j'ai découvert l'illustration d'un instrument que je connaissais déjà: des cartons à tisser. Je les ai utilisés à l'âge de 5 ou 6 ans, avec l'aide de ma maman. Ce fait m'a donné le courage de réessayer car après avoir retrouvé les cartons et les instructions dans un vieux magazine de bricolage, la technique n'avait pas l'air facile (bonnes explications en anglais ici). En fait, si on a déjà trouvé le motif, la partie la plus difficile et barbante est l'enfilage des cartons. Après on en a encore pour un moment à démêler tous les fils. Puis on peut commencer à tourner nos cartons en faisant bien attention au nombre des tournures en avant et en arrière. C'est ce que je n'ai pas fait. Alors la ceinture dont je n'ai que quelques centimètres n'avance plus. En plus en travaillant, je me suis rendu compte que le beau fil en lin que j'ai choisi devient fragile à cause du mouvement des cartons qui enlève pas mal de fibres. Pour cette technique il faut donc un fil bien lisse et solide mais pas trop épais.


samedi 17 avril 2010

lundi 8 mars 2010

samedi 20 février 2010

Le troène


Ce week-end je suis rentrée dans ma ville natale. Je suis donc privée de ma pierre fétiche, de mon atelier photo sur la plage. Mais en me baladant à quelques minutes de la maison, j'ai trouvé une haie de troènes autour d'une école. J'ai ramené de ses fruits noires dont le jus est en train de mijoter dans une casserole avec un débardeur en coton et un peu de laine mèche - je voudrais enfin voir la différence entre les deux fibres, alors...à suivre!

Le troène (T. commun, Ligustrum vulgare) est un arbuste qui produit des fruits noirs, mûrs en octobre mais visiblement on en trouve encore en février. Ils sont toxiques (mais probablement pas trop, parce qu'ils étaient autrefois utilisées pour colorer du vin - surement ceux qui donnent ces maux de tête) mais selon le mordant ils teintent les tissus en bleu clair, foncé, grisâtre ou encore turquoise.


Après récolte, j'ai fait bouillir les fruits cassés dans de l'eau avec du vinaigre cristal et d'alun (mordant). J'ai filtré le liquide et mis les tissus à teindre (pour éviter les taches il faut les mouiller avant, les tissus neufs il faut même laver). J'ai laissé mijoter le tout encore pendant un moment et avant de rincer les morceaux teints je les laisse toujours refroidir dans leur jus.
Après l'avoir rincé, mon débardeur est devenu bleu ciel, et la laine...
la surprise!!!
elle avait encore moins de couleur (gris clair) que celle teinte avec les baies de lierre l'autre jour. Alors que dans le bain teinturier le coton s'est montré violet clair et la laine presque noire. J'ai rien compris, mais depuis j'ai réfléchi. En fait normalement, je fais cuire tout destiné à être teint dans un mordant avant la teinture. Mais comme il y avait de l'alun dans la couleur, cette fois-ci je l'ai pas fait ce qui pouvait être une erreur. Pourtant, ça a marché avec le coton.
Comme j'aime pas spécialement ce "couleur sale", j'ai fait une autre expérience: j'ai rajouté un peu de sulfate de fer et remis la laine dans la moitié du jus. Résultat: une couleur plus grise et plus foncée. En général, le sulfate de fer sert à foncer les couleurs, jusqu'au noir mais il faut pas en abuser car étant un produit puissant il peut mordre le tissu.
Avec du sulfate de cuivre on obtient un bleu verdâtre. Il me reste un peu de laine et un peu de jus de troène, je vais essayer ce que ça donne.

la laine nature et teinte aux fruits de troène+ sulfate de fer

le débardeur en coton

lundi 15 février 2010

Pendentifs tressés


En décembre, j'ai créé un pendentif printanier en nœuds brésiliens. Maintenant, bien qu'on attend encore le printemps, je viens de commencer la version estivale. Après le bouquet de fleurs un champ de blé parsemé de coquelicots et de bleuets...

dimanche 7 février 2010

Jeu du moulin


15 cm x 15 cm. Pour le moment, sans pions.

Teinture végétale 2 - l'oignon


En fin d'hiver, faute de plantes, c'est pas vraiment le moment pour commencer, mais j'avais très envie d'essayer et puis pour le feutrage, j'avais besoin de la laine en couleur que je ne pouvais pas trouver dans les magasins. Alors j'ai gardé la pelure des oignons que j'ai utilisés en cuisine (vive la pissaladière) et j'ai attaqué la laine mèche nature. J'ai fait bouillir la pelure d'oignon dans de l'eau puis je l'ai laissée refroidir et je l'ai filtrée. En attendant, j'ai chauffé la laine dans un bain d'alun et puis dans le jus filtré des pelures.
J'ai attendu la couleur marron-orange connue de l'époque des œufs de Pâques mais à la place j'ai eu de la laine jaune...soleil! Elle est à droite sur la photo et elle a donné la couleur à l'ourson feutré dans le premier message du blog.
Après j'ai fait une deuxième teinture avec un peu plus de pelures mais sans grande différence (de l'autre côté de la laine nature); par contre, après avoir sorti la laine du bain teinturier, j'y ai mis un autre morceau qui est devenu jaune clair (à gauche). Ces jaunes sont vraiment pas de couleurs qu'on peut appeler ternes!

Très contente de ces premiers résultats avec la laine, j'ai cherché d'autres possibilités. J'ai acheté des marrons - selon mon livre leurs coques (comme celles du marron d'Inde) sont utilisables pour la teinture et en plus, comme elles contiennent du tanin, on a même pas besoin de mordant. En les mélangeant aux autres plantes, elles servent comme mordant, mais tout en rendant la couleur plus sombre et brunâtre.

Sur cette photo, de gauche à droite: pelure d'oignon et (trop peu de) coque de marron; coque de marron; laine nature; et à la fin, j'ai réussi à teindre une couleur vraiment... sale - avec les baies de lierre.

vendredi 5 février 2010

Teinture végétale


baies de lierre

Tout a commencé avec les œufs de Pâques que j'ai teints dans mon enfance avec de la pelure d'oignon. Ils avaient une couleur marron magnifique (en y pensant, j'ai envie d'en refaire alors vers Pâques je vais mettre des photos d'oeufs). Mais après, comme j'aime beaucoup les couleurs vives et que je croyais qu'avec les plantes on obtient que des couleurs ternes et tristes, je les ai laissé tomber. Il est vrai qu'on trouve beaucoup plus de plantes qui teintent marron, jaune ocre et gris, mais il y en a qui donnent des nuances très intéressantes.
L'été dernier j'ai taché un chemisier blanc en le lavant ensemble avec une robe rouge (que je ne croyais plus dangereuse), alors j'ai décidé de le teindre avec des baies de sureau. Ces baies noires ont un jus pourpre très foncé qui donne, selon le mordant, une teinture bleu ou plutôt rose. D'abord, le chemisier est devenu gris bleuâtre. J'ai aimé la couleur mais je l'ai voulu un peu plus foncé - et en le remettant dans le bain, il est devenu rose pale, pour toujours. Il est assez joli et je suis contente de pouvoir le mettre mais du résultat, j'ai été plutôt déçue.
J'ai un livre excellent (malheureusement en hongrois) sur les plantes teinturières avec recettes et plein d'informations sur la teinture. Je vais l'utiliser souvent comme référence, je pense. Le livre explique qu'il y a une grande différence entre fibres d'origine animale (laine, soie) et végétale (coton, lin, chanvre) en ce qui concerne leur capacité d'absorber les teintures. Comme mon chemisier est en coton, je n'ai même pas attendu une couleur très forte, mais maintenant, en expérimentant avec la laine, je me rends vraiment compte de cette différence.

lundi 1 février 2010

Perles feutrées

Les petites sœurs des balles, destinées à intégrer des colliers. Seulement, quand j'ai voulu les transpercer, je me suis rendue compte que j'avais trop bien travaillé: elles sont tellement dures que l'aiguille n'a pas pu passer. Finalement, j'y suis arrivée à l'aide d'une aiguille à tricoter. Ouf.


Balle...

dimanche 31 janvier 2010

Balles brodées


Les balles sont brodées puis feutrées à la main, au savon.
En vente sur DaWanda.

samedi 30 janvier 2010

mardi 26 janvier 2010

Comment feutrer au savon - la balle

Ingrédients:
  • laine mèche: la quantité dépend évidemment de la taille du projet. Pour des balles entre la taille d'une balle de ping-pong et d'une balle de tennis, il faut environ 20 à 30 g de laine. Cette quantité est facile à travailler.
  • une ou deux bassines/saladiers: assez larges pour qu'on puisse y mettre les deux mains
  • savon: je conseille de prendre du savon naturel de bonne qualité. De toute manière, à cause de l'humidité et du savon, la peau de nos mains va souffrir de déshydratation, alors il vaut mieux la protéger le plus possible.
  • eau chaude: la plus chaude possible, à température encore supportable pour les mains
  • torchon de cuisine
On sépare bien les fibres de la laine. On commence à les poser en fines couches les unes sur les autres, toujours perpendiculairement à la couche précédente, et en les aspergeant de temps en temps d'eau chaude bien savonneuse. Avant de mettre toute la laine, on prend le tas savonné dans les mains, on forme une boule, sans trop la presser mais en la roulant doucement entre les paumes. Quand notre boule commence à prendre forme, on l'emballe petit à petit dans le reste de la laine, tout en mouillant et savonnant régulièrement les mains.

On peut travailler en monochrome ou on peut mélanger différentes couleurs. Il est possible de poser des motifs sur la surface de la balle - ça donne de jolis résultats mais en rendant le travail beaucoup plus difficile car il faut veiller à maintenir les motifs à leur place.

Une fois la taille souhaitée obtenue - attention, la laine rétrécit au cours du feutrage, la balle va devenir beaucoup plus petite qu'elle ne l'est au début! (voir la balle jaune au début et à la fin, décorée) - et quand on voit que les motifs sont bien accrochés, on peut augmenter la pression avec les mains, on roule bien fort entre les paumes ou avec une main contre la table recouvert d'un torchon pour l'empêcher de glisser. De temps en temps on rince la boule, on l'essore et on la resavonne. On a besoin de moins en moins d'eau et si la balle est assez dure, le travail est terminé. On la rince abondamment à l'eau claire et on la laisse sécher.
Une balle bien feutrée est pratiquement aussi dure qu'une balle de tennis et on peut la faire rebondir (quoique moins qu'une balle de tennis). Oui, il faut mettre beaucoup de pression à la fin. Oui, c'est dur, ça peut faire mal aux mains, mais ça vaut la peine.